Il était une fois, un paysan nommé Gustave qui vivait dans un petit village à la lisière d’une forêt. La pluie avait détruit ses récoltes ce qui l’avait ruiné. Malheureusement, pour cette raison, les villageois le considéraient désormais comme un pestiféré : ils avaient peur qu’il attire la malédiction sur le village.
Alors désespéré il quitta le village. Au fur et à mesure qu’il s’enfonçait dans la sombre forêt, le soleil se couchait et la peur commençait 0 monter en lui… Des bruits étranges résonnaient autour de lui. Tout à coup, au milieu d’une clairière, un rugissement se fit entendre. Il aperçut tout d’abord des yeux rouges dans l’obscurité, puis il put distinguer de gros crocs puissants au clair de la lune, une petite truffe noir brillante et un gros filet de bave qui clapotait à côté de son pied.
C’était un loup noir maigre et laid. Gustave ne sachant que faire mit ses mains en avant pour se protéger et se mit alors à sangloter :
– Dévore moi bête, je suis ingrat, j’ai abandonné ma famille car j’avais honte de moi : la pluie et la tempête ont ravagé mes récoltes et je ne suis même plus capable de nourrir ma famille.
– Tu es bien triste, tu me fais pitié. Je t’épargne la vie, grogna le loup.
L’homme resta debout et sécha ses larmes :
– Qu’attends-tu pour aller rejoindre ta famille ? Interrogea le loup.
– Je suis complètement perdu, répondit Gustave.
– De cette clairière, va tout droit, au grand chêne tu iras à gauche, et au pied du tronc d’arbre tu trouveras quelque chose, tu verras bien conseilla l’animal.
– Merci beaucoup ! Tu est brave. S’exclama Gustave.
Le loup disparut et Gustave suivit ses conseils.
Arrivé au tronc d’arbre épuisé et affamé il s’appuya contre ce dernier. Soudain, de dessous la mousse, jaillit une lumière dorée. Il creusa, creusa encore et encore, enfin apparurent de magnifiques truffes d’or : il y en avait sept, il crut rêver ! Il en toucha une et une poussière s’en échappa.
Une petite fée apparut elle était merveilleuse, vêtue d’une feuille d’or et des petits chaussons en pétales de boutons d’or.
D’une petite voise, elle se mit à lui parler :
– Merci étranger, tu m’as délivrée! Je m’appelle Garance et toi comment t’appelles-tu ?
Gust…Gust…Gustave, bafouilla-t-il, tellement il était impressionné.
Elle se mit à rire :
-Mais grâce a toi je suis délivrée, je t’accorde trois vœux mais avant cela délivre les autres fées.
Il toucha les truffes une à une et un nuage d’or fit apparaître d’autres jolies petites fées.
-Alors Gustave quel premier vœu fais-tu? interrogea Garance.
Le sourire de Gustave cessa, il songeait à sa famille .La fée devina ce qu’il cachait ; dans un miroir elle lui montra:
-Voici ta famille!
Gustave leva la tête. Sa femme , ses enfants ,ses parents étaient tous là réunis pleurant sa disparition. Les larmes de Gustave roulèrent sur ses joues rouge.
Il regarda la fée avant de s’exclamer :
-Donne leurs tout ce qu’ils désirent!
La seule chose que sa famille désiraient était lui seul et rien d’autre .La fée approuva et s’envola avec ses compagnes dans le ciel noir parsemé d’étoiles. Enfin Gustave trouva le sommeil.
L’aube se leva et Gustave se réveilla dans un lit richement décoré à côté de sa femme. Il ne rêvait pas. Sa femme en chair et en os somnolait au près de lui. Après de grandes retrouvailles et embrassades avec toute la famille, l’épouse mit sur la table tous ce qu’il restait, un bidon de lait, quelques pommes de terres et la moitié d’une baguette de pain.
-Voilà, dit-elle tristement.
Tous se mirent a table. Un silence lourd s’installa dans la pièce. Gustave partagea le pain, coupa les pommes de terres et servit le lait dans les verres ébréchés. Ensuite il raconta son aventure a sa famille. Quand il prononça le prénom « Garance » elle apparut devant lui.
-Suis-je bête, puis-je faire mon deuxième vœu ?
-Vas-y , je t’en pris !
-Je souhaite que ma famille puisse manger tous les jours.
A ce moment la, un festin surgit sur la table, des champignons, du vin, de la volaille… Tout a coup sa mère fit un malaise. Gustave se précipita sur elle et déclara en larmes :
-Elle va mourir ! Fée voici mon troisième vœu !
Son dernier vœu fut le suivant :
– Guéris-la ! S’il te plait !
D’un coup de baguette magique la fée fit ouvrir les yeux de la vieille dame.
La nouvelle se répandit dans le village. Les gens considéraient maintenant Gustave comme un héros.
A partir de ce jour, il ne rencontra plus jamais le malheur.
Gustave et toute sa famille vécurent heureux jusqu’à la fin des temps.
FIN
Conte écrit par Léonie Thomas
Elisa BAFFROY et Cassandra FLATTOT.